« Tu parles ! | Page d'accueil | Le bonheur est le chemin »
vendredi, 20 juillet 2007
Bonsoir amis
Qui ne pourrait pas se sentir déjà ami à cet espiègle gamin de quatre vingt dix ans ? A cet artiste de lait et de miel ? Cet Henri de nos rires déchaînés et Salvador de nos âmes enchaînées ?
Le 18 juillet 1917 était déjà là un bébé d'à peine un jour. Le 18 juillet courant, il est encore là, un bébé d'à peine un siècle.
Qui dit mieux ? Qui fait mieux ?
Il avait assez de souffle pour ses dix fois neuf bougies allumées de son gâteau et cadeau d'anniversaire "hôtement" monégasque, ainsi que pour ses chansons proposées à cette occasion devant ses fans, dont la fameuse "Bonsoir amis". Le secret est peut-être dans ce que lui-même révèle :
"J'avais trente ans lorsque j'ai découvert le Yoga. Depuis ma découverte par hasard d'un livre intitulé "L'art de la respiration" je me suis mis à pratiquer quotidiennement des exercices de respiration. J'ai également énormément appris à l'écoute des disques de Frank Sinatra et de Nat King Cole." (O Globo, avril 2006)
Aussi lorsqu'on est chanteur du multi-talentueux Boris Vian, on ne peut que surfer sur l'écume des jours, de vague en vague jusqu'aux rivages les plus lointains. C'était cela le destin lyrique de cet antillais d'outre-mer, de ce chanteur, guitariste, jazzman et parolier de tout âge et de tout brassage.
Se faufiler en chantant et en riant dans les méandres si tortueux et très souvent dangereux de tout un siècle de douleurs et de malheurs, c'est bien là un parcours qui sert de leçon ludique à tous les vivants et les survivants. L'heureux et le bienheureux Henri Salvador en est la preuve éloquente.
"Ben quoi ? Il faut bien que ça s'arrête un jour, non ? J'ai bientôt un siècle !" (VSD du 27 septembre 2006).
Ben alors Henri, rien ne presse encore. N'est-ce pas toi qui as dit:
"J'ai toujours adoré la vie. C'est fabuleux, la vie ! (...) Je ne vois que les bons moments. Les autres, je les oublie. Prenez le réveil : c'est formidable, on s'étire, une nouvelle journée commence. (...) Et puis le petit déjeuner : c'est fabuleux du bon café, du pain craquant, du beurre frais. (...) Il y a comme ça plein de petits bonheurs, il faut juste les remarquer et en profiter. Cette curiosité, c'est ce qui conserve". (Nouvelles Clés, automne 2006)
Ben alors Henri ! et avec ça tu écoutes ta femme de ménage qui te dit qu'après "quatre vingt dix ballets, Il n'y a pas de honte à jeter l'éponge"!!
Non Henri, il y a honte lorsque tu jettes ton éponge or qu'elle est encore imbibée de sève montante, d'intarissable source de mélodies et de fou-rire.
A "Bonsoir amis" bonjour Henri.
RAFRAFI
Mise à jour:
ADIEU HENRI et REPOSE EN PAIX
13-02-2008
16:45 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | |
Commentaires
"Se faufiler en chantant et en riant dans les méandres si tortueux et très souvent dangereux de tout un siècle de douleurs et de malheurs, c'est bien là un parcours qui sert de leçon ludique à tous les vivants et les survivants. L'heureux et le bienheureux Henri Salvador en est la preuve éloquente."
voilà ce qui dit tout sur ce grand Monsieur.
Amitiés
Mohamed
Écrit par : Mohamed El jerreroudi | mardi, 24 juillet 2007
pour moi j'ai encore dans le creux de l'oreille
"la chanson douce"
ou "le lion qui est mort ce soir"
des bouts de vie
d'enfance
le talent c'est d'accompagner
et il sait faire
amicalement
Écrit par : jeanne | jeudi, 26 juillet 2007
Aie ! J'ai toujours détesté cet homme et en particulier son rire qui me hérisse depuis trente ans... :-) Amitiés
Écrit par : aliscan | lundi, 30 juillet 2007
son rire sonne comme une eau claire qui tombe en cascade,...bel hommage
Écrit par : cocole | mardi, 07 août 2007
L'amour de la vie sous toutes ses formes et la capacité de rire de tout y compris de soi même, voila le secret de la longévité. Amicalement.
Écrit par : ariaga | mardi, 28 août 2007
De nouveau sur terre, je passe de dire un bonjour Amitiés
Écrit par : mamita | vendredi, 31 août 2007