3- Piano d'eau (1996)
Piano d'eau
et doigts de vent
pour soliste assis
e t ça monte crescendo
l’air de c e piano d'eau
comme en ample marée
doté d’un son feutré
d e doigts , plutôt amis
comme dans une diffa
et c’est bien d’un a i r fat
comme d’un vif tournesol
que les notes par l e sol
pointent b i e n l’au-delà
quel s o l o a capella
mais a d e s ailes aussi
légères qu’un cœur d’ado
les dix doigts a é r é s
de ces deux mains éthérées
conjuguent les tons émis
aux naturels e t demis
et le dièse du fa
en prenant l a clef au sol
pousse comme un saule
afin d e donner l e la
mais l e faîte d e cela
quand l e soliste assis
nous survolera a i n s i
e t s’en v a decrescendo
Paris, mars 1996
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Si « la musique est l’âme de la géométrie » selon Paul Claudel, la poésie, serait-elle une géométrie de l'âme,
ou bien une âme à géométrie variable ?
Mohamed Rafrafi
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