RAFRAF

En mai, on me fait ce qu'il ne me plaît jamais.. C'est bien le cas ce mois-ci. J'ai beau essayé de choisir moi-même la cadence de mes notes.. À peine j'ai commencé à entrer dans une ambiance moins stressante par le biais de la poésie, voilà que mon fournisseur d'accès à l'Internet choisit le moment, propre à lui, pour lancer une deuxième fois, des travaux qu'il appelle "amélioration du réseau".. et je n'ai rien constaté de nouveau sur ce plan après seize jours de déconnexion. Bref, deux semaines et deux jours, privé d'Internet, donc d'autres services dont: messagerie, payement à distance, consultations, lectures.. et bien sûr mise à jour du blog..
Une des conséquences de cette coupure, est ma décision de jouir de mon droit internautique en procédant à la modération (filtration des commentaires des visiteurs avant qu'ils ne soient automatiquement publiés). J'en suis navré, mais précaution oblige. Sachant que je suis moralement et juridiquement responsable de tout abus dans mon blog, je ne pourrais plus courir le risque de laisser traîner sur mes pages, tout au long d'une autre éventuelle coupure de réseau, des commentaires indésirables, malveillants ou diffamatoires. C'était presque le cas cette fois-ci. En me reconnectant, je tombe sur un commentaire presque anonyme que finalement j'ai décidé de ne pas supprimer, d'une part parce qu'il est révélateur, et d'autre part parce qu'il ne s'en prend qu'à moi seul.
Rafrafi

Naviguer, c'est bien le mot qui traduit cette étonnante circulation dans les lacis du web (sites, blogs, forums, etc.). Et quand on passe forcément par un phare c'est généralement pour mieux s'orienter.. C'est ce qui m'est arrivé en visitant le weblog Le Phare; dont l'auteur parvient à associer habilement l'esprit du web à celui de la presse. Ainsi, en lisant sa note, A propos des caricatures de Mahomet, que je trouve très posée et lucide, il m'oriente vers d'autres liens, dont notamment koztoujours dans lequel je tombe à pic sur une note audacieuse intitulée Pathétique Occidental. Je vous invite vivement à la lire.
RAFRAFI

Faut-il reculer pour mieux sauter?
Un ami bloggeur m'invite aimablement à vider ma boite de Pandore. Cependant il serait d'accord avec moi sur le fait suivant: une personne de mon âge, traîne forcément des tas de choses qui mériteraient d'être publiées ou republiées par le biais de ce magnifique atout: le blog. Cela ressemble quelque peu à quelqu'un qui déménage et qui commence par accrocher ses souvenirs qui le suivent d'un logis à un autre.
Les différents médias (Presse écrite, radios, télévisions) qui étaient à ma portée durant plusieurs années, avaient le mérite de rendre public des kilomètres de textes de toutes sortes… mais sans plus. C'est-à-dire une fois publiés, ces textes disparaissent avec le temps dans un amas d'archives en papier ou en bobines et deviennent inaccessibles sauf peut-être, à des fouineurs acharnés, genres: chercheurs, disciples ou fans inconditionnels, ou arrières arrières petits enfants..
Ainsi et sans parler d'autres impératifs d'écriture dans ma langue maternelle, je consacre le peu de temps que je peux avoir à alimenter cet espace par des spécimens de textes, écrits ou traduits, édités et inédits, afin qu'ils retrouvent une deuxième vie mais, je l'espère, un peu plus longue cette fois-ci; et ce grâce à ce blog qui a l'air de devenir un bioblog.
J'invite courtoisement l'ami bloggeur ainsi que tous mes aimables visiteurs, à consulter les rubriques de la colonne droite dans ce blog, s'il cherchent de la matière à lire. Cette matière, il est vrai, ne date pas d'aujourd'hui, mais le choix des textes, repose sur leurs contenus qui restent toujours d'actualité. Par ailleurs, je lui promet d'être bientôt au rendez-vous pour se partager notre lot quotidien de soucis communs, tout en comptant sur ce qu'il a de fraîche pensée, et de ma part (je l'espère) de bonnes vieilles recettes..