vendredi, 12 septembre 2008
Et si c’était vrai !
Je ne parle pas des attentats du 11 septembre 2001 –ce lien ci, voltairenet, pourrait faire l’affaire- mais plutôt d’un autre trou noir, que le grand collisionneur de hadrons, baptisé LHC, nous promet de ne pas créer le 21 octobre prochain. Depuis que l’on a annoncé (le 10 courant) la mise en route réussie de cet engin pharaonique, des craintes manifestées par quelques scientifiques –minoritaires certes- nous laissent entendre que la collision artificielle entre particules, programmée le mois prochain, et ayant pour mission de percer les secrets de la matière et ceux du Bigbang, aurait pour risque de créer des trous noirs susceptibles d’engloutir des planètes de notre système solaire avec notre Terre en premier. Autrement dit, une fois créé, ce trou ne laisserait à aucun le temps même de mourir. Nous tous, avec tout ce qui nous entoure, serons aspirés par ce gigantesque aspirateur qui a comme pouvoir de transformer toute matière en antimatière ou en matière noire. Quelque chose qui ressemblerait au néant.
Merci la Science…
Naguère, avec le risque d’une guerre nucléaire entre les plus grands, on pouvait imaginer quelques rescapés dans les brousses qui auront pour mission de renouveler la vie sur Terre. Mais avec le LHC, plus rien de rien. Le sort de cette toute «petite» parcelle de l’univers, à savoir ce système solaire, notre chère Terre incluse (comme décrit dans le flash joint à ma précédente note), sera décidé le prochain 21 octobre 2008. Retenez bien cette date. Elle sera forcément fatidique, soit en jetant toute la lumière sur les secrets de la genèse cosmique, soit en nous jetant dans l’abime des ténèbres.
« Non, c'est sans risque », clame un commentateur optimiste sur un forum conçu pour débattre la question suivante: Le Grand Collisionneur à hadron est il réellement sans danger?, et d’ajouter «comment l'homme peut il prendre le risque de faire exploser la planète, sauf s'il est complètement fou, et je t'assure, quand il s'agit de sa vie, même s'il est fou il devient raisonnable». Mais, un écolo pourrait prétendre le contraire quand il taxe de folie les pollueurs de la planète. La pollution, notamment irréversible et non biodégradable, n’est-elle pas déjà la feuille de route par excellence vers un abime asphyxiant.
J’admets volontiers que la Suisse (où se déroule cette expérience, tout près de ses frontières avec la France) soit, par le biais de ses banques, le trou noir des fortunes de certains peuples spoliés par leurs dirigeants despotiques, mais devenir le berceau d’un trou noir apocalyptique ! Là, je me récrierais : Merci la Suisse, Merci la France, Merci la science…
Et je chanterais avec de Lamartine:
Tous ces astres éteints, ces fleuves qui tarissent,
Ces sommets écroulés, ces mondes qui périssent,
Dans l'abîme des temps ces siècles engloutis,
Ce temps et cet espace eux-mêmes anéantis,
Ce pouvoir qui se rit de ses propres ouvrages,
A celui qui survit ce sont autant d'hommages,
Et chaque être mortel, par le temps emporté,
Est un hymne de plus à ton éternité!
(A. de Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses)
RAFRAFI
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mardi, 22 juillet 2008
Petitesse
Après cette très longue absence, a priori inexcusable, mais que j’espère compréhensible au yeux de mes amis et de mes ex-fidèles visiteurs, je reviens en espérant retenir un rythme le moins brisé possible. Bien que je fusse à contrecœur retiré, sans préavis, de la blogosphère, je gardais comme même le contact avec l’actualité dont le rythme est plutôt infernal et la teneur est souvent intenable. Donc, beaucoup d’eau trouble a coulé sous le pont. Heureusement d’autres courants d’une eau plus limpide me traversaient de temps à autre, ce qui me permettait de revoir les choses autrement plus claires que celles formulées par l’espace-temps.
Une des réactions provoquées par ces courants et les contre-courants de toutes sortes, me poussait constamment à prendre des reculs par rapport à tout (ou presque): Et MOI dans tout ça!? Avant d’ajouter: et NOUS dans tout ça!? Oui NOUS, enfants d’Adam et d’Eve, en ce très bas monde immonde. Certes beaucoup partagent avec moi ce recul, quoique de plusieurs façons. Les moyens n’en manquent pas : la science, la pensée, l’art… Il suffit parfois d’une seule phrase, d’un seul geste, pour que l’on donne de l’air à la sérénité et à la modestie. A ce propos, j’ai reçu il y a quelques semaines un fichier PPS qui en dit plus long sur notre place dans cet univers, et qui dévoile notre pitoyable petitesse, même par rapport à l’infiniment petit.
Avant de vous laisser savourer cet agréable fichier, je tiens à remercier tous ceux qui ont commenté ma dernière note que ce soit pour échanger les vœux ou bien pour demander de mes nouvelles.
Cliquez le mot suivant pour télécharger le fichier. Renommez-le, si vous voulez, avant de l'ouvrir. N'ayez crainte, le fichier est bien sain et sauf.
L’infiniment…
RAFRAFI
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lundi, 24 décembre 2007
Bonnes et heureuses
01:39 Publié dans actu | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
lundi, 10 septembre 2007
Le bonheur est le chemin
Après une longue absence plus au moins volontaire, je reviens avec sous le bras un fichier sympa que je voudrais partager avec mes visiteurs. Ce fichier m'a été envoyé par mon amie et poète Josyane De Jesus-Bergey qui, elle-même, l'avait reçu d'un ami algérien.
En plus des images superbes et un fond sonore agréable, ce fichier contient un texte avec des réflexions, autour du thème du bonheur, aussi bien simples que profondes. J'en cite : Le bonheur est le chemin. Ou encore : Le bonheur est un voyage, pas une destination.
Juste un mot sur le type de ce fichier : c'est un fichier avec l'extension ".pps" liée à la fameuse application Microsoft Office PowerPoint. C'est une Présentation qui s'ouvre toujours en mode Diaporama, et non en mode Normal. Il suffit de cliquer dessus pour qu'il s'ouvre en partant d'un écran noir (pas de panique). Une fois en première page, cliquez pour aller à la page suivante (d'autres fichiers de même type se déroulent automatiquement). Pour quitter la présentation avant la fin, cliquez sur le bouton Echap. Vous pouvez aussi télécharger le fichier en cliquant sur le lien (plus bas), et choisissez "sauvegarder".
Je vous laisse apprécier…
Cliquez ICI
RAFRAFI
21:40 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (13) | Facebook | |
vendredi, 20 juillet 2007
Bonsoir amis
Qui ne pourrait pas se sentir déjà ami à cet espiègle gamin de quatre vingt dix ans ? A cet artiste de lait et de miel ? Cet Henri de nos rires déchaînés et Salvador de nos âmes enchaînées ?
Le 18 juillet 1917 était déjà là un bébé d'à peine un jour. Le 18 juillet courant, il est encore là, un bébé d'à peine un siècle.
Qui dit mieux ? Qui fait mieux ?
Il avait assez de souffle pour ses dix fois neuf bougies allumées de son gâteau et cadeau d'anniversaire "hôtement" monégasque, ainsi que pour ses chansons proposées à cette occasion devant ses fans, dont la fameuse "Bonsoir amis". Le secret est peut-être dans ce que lui-même révèle :
"J'avais trente ans lorsque j'ai découvert le Yoga. Depuis ma découverte par hasard d'un livre intitulé "L'art de la respiration" je me suis mis à pratiquer quotidiennement des exercices de respiration. J'ai également énormément appris à l'écoute des disques de Frank Sinatra et de Nat King Cole." (O Globo, avril 2006)
Aussi lorsqu'on est chanteur du multi-talentueux Boris Vian, on ne peut que surfer sur l'écume des jours, de vague en vague jusqu'aux rivages les plus lointains. C'était cela le destin lyrique de cet antillais d'outre-mer, de ce chanteur, guitariste, jazzman et parolier de tout âge et de tout brassage.

Se faufiler en chantant et en riant dans les méandres si tortueux et très souvent dangereux de tout un siècle de douleurs et de malheurs, c'est bien là un parcours qui sert de leçon ludique à tous les vivants et les survivants. L'heureux et le bienheureux Henri Salvador en est la preuve éloquente.
"Ben quoi ? Il faut bien que ça s'arrête un jour, non ? J'ai bientôt un siècle !" (VSD du 27 septembre 2006).
Ben alors Henri, rien ne presse encore. N'est-ce pas toi qui as dit:
"J'ai toujours adoré la vie. C'est fabuleux, la vie ! (...) Je ne vois que les bons moments. Les autres, je les oublie. Prenez le réveil : c'est formidable, on s'étire, une nouvelle journée commence. (...) Et puis le petit déjeuner : c'est fabuleux du bon café, du pain craquant, du beurre frais. (...) Il y a comme ça plein de petits bonheurs, il faut juste les remarquer et en profiter. Cette curiosité, c'est ce qui conserve". (Nouvelles Clés, automne 2006)
Ben alors Henri ! et avec ça tu écoutes ta femme de ménage qui te dit qu'après "quatre vingt dix ballets, Il n'y a pas de honte à jeter l'éponge"!!
Non Henri, il y a honte lorsque tu jettes ton éponge or qu'elle est encore imbibée de sève montante, d'intarissable source de mélodies et de fou-rire.
A "Bonsoir amis" bonjour Henri.

RAFRAFI
Mise à jour:
ADIEU HENRI et REPOSE EN PAIX
13-02-2008
16:45 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | |