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samedi, 16 décembre 2006

Un an

medium_Allumage_d_une_bougie.jpgUne première bougie que j'allume aujourd'hui dans la blogosphère par le présent blog RAFRAF. Un an déjà ‎écoulé depuis la première note Encore un blog de plus, ‎suivie d'une succession de notes thématiquement hétéroclites. Certaines marquent des moments personnels ‎plus ou moins délicats sinon critiques: La cage… D'autres annotent des évènements graves: Guerre et Pax Americana, ‎Beit-Hanoun, ‎"Caricatures" papales… ‎D'autres parlent de ce qu'il y a de plus simple et vrai : Enfance, Poésie...
Je ne sais pas si toutes les notes reflètent suffisamment l'ambiance de cette première année avec tout ce ‎qu'elle comportait de beau, de moche, de vrai, de faux, de grave, de moins grave… ? ‎
Ce que je sais c'est qu'elles traduisent plus ou moins mes états d'âmes, mes sentiments et surtout mes ‎convictions que je pose sans les proposer ni les imposer à quiconque… de même pour le contenu de la ‎colonne droite qui vient s'ajouter au profil du bloggeur que je suis. ‎
Le plus attachant dans cette expérience, c'est le fait de gagner des rencontres que je qualifierais d'énième ‎type... Des amitiés aussi bien intéressantes que désintéressées... Des amitiés sans frontières aucunes… Avec ‎des bloggeurs qui partagent avec moi le même souci : ‎

Échanger pour réduire les dégâts de la méconnaissance, de l'indifférence et de l'insouciance.‎

C'est ce que j'ai pu ressentir notamment avec MG (ami dès la première note), Wira, EL GRECO, Emy, Youkou, Samsoum…
Certes d'autres bloggeurs-visiteurs étaient plutôt plus réservés ou prudents, parfois distants et quelques fois ‎antagonistes. Ce qui est tout à fait normal lorsqu'on s'ouvre tous azimuts. Une hirondelle ne fait pas le ‎printemps : c'est ainsi que je conçois ce type de rencontres inopportunes. ‎
Plus anonyme, le sondage que j'ai proposé à mes visiteurs durant les dix derniers mois, me servait de critère ‎non moins révélateur. À la question "Que pensez-vous de mon blog? Le choix des réponses s'est traduit ‎comme suit: ‎
1. Excellent :‎ ‎44%‎
‎2. Bon : ‎ ‎34%‎
‎3. Mauvais : ‎ ‎7%‎
‎4. horrible :‎ ‎7%‎
‎5. Sans avis :‎ ‎7% ‎

Si je ne me base rien que sur les deux premières estimations, le blog obtient 78% des réponses positives. ‎Elles sont favorables à la continuation, qui, toutefois, constitue toujours un défi. Sachant que les réponses ‎sont arrivées des quatre coins du globe (notamment d'Europe, des Amériques et d'Afrique), le fait de ‎continuer dans cette aventure, tout en préservant cette réputation, constitue aussi un enjeu à ne pas perdre.‎
Je n'ai rien à promettre à quiconque, sauf à moi-même, de rester moi-même pour que le blog ne perde pas le ‎nord. Pour le reste, je laisse au hasard le soin de me fournir la vraie pâte à modeler. Mais je continuerai à ‎m'adresser à mes chers visiteurs pour qu'ils me livrent par le biais des commentaires et aussi du sondage ‎leurs impressions sur tel ou tel sujet. Ainsi je viens d'ajouter ce jour un nouveau sondage (voir colonne ‎gauche) avec la question : ‎
Qu'attendez-vous d'un blog ? ‎
À vous convaincre ‎
À vous surprendre ‎
À vous apprendre ‎
Tout à la fois ‎
Rien de tout cela ‎
Sans avis

Que vos prochaines visites me dopent pour que je puisse vous être "blogablement" et globalement agréable.‎
J'en profite, par ailleurs pour souhaiter un très bon anniversaire à SAÏDA, ma belle-nièce, qui coïncide ‎agréablement à celui de RAFRAF.‎
SAÏDA, RAFRAF, et moi-même aussi, sommes nés sous le signe du Sagittaire. Pour moi c'était le 2 de ce ‎mois-ci, pour eux, le 16 (aujourd'hui même). Le feu de ce signe de feu sera attisé par ce que V. ‎HUGO décrit bien comme suit :
"La grande venue des vents vers la terre (qui) se fait aux équinoxes (...). Il y ‎a des constellations qui signifient ces phénomènes, la Balance, le Verseau".

Et c'est bien le Verseau, signe ‎d'air, celui de ma compagne HÉDIA, qui berce à chaque 4 février mon feu zodiacal.‎
Entre temps, je me permets (n'est-ce pas mon droit ?) de terminer cette note "sagittairement" par ce que dit ‎le fameux astrologue, CURCIO sur ce signe : ‎‎
"Mais un «Sagittaire» ne sent jamais ses forces diminuer, au contraire, plus il rencontre de difficultés, plus ‎il se sent de taille à les surmonter"‎

J'aimerais bien y croire. Pas vous ?‎
RAFRAFI

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mardi, 12 décembre 2006

La soupe fait le soldat

medium_E001b.jpgAvant que la blogosphère ne commence à envahir l'orbite de la communication, les précurseurs du ‎blogging était déjà convoités par les annonceurs. Et pour cause : un blog, comme tous medias, ça touche, ‎ça cible, ça influe et ça se propage. Aujourd'hui, les blogs foisonnent de flashs, de bannières, de pop-up, ‎avec des messages publicitaires de toutes les sauces... Beaucoup de blogs, dont celui-ci, n'échappent pas à ‎ce phénomène devenu presqu'une règle. Il suffit de faire appel à un service gratuit, de comptage, de ‎référencement, de sondage, etc., pour que des pop-up viennent s'afficher à chaque ouverture ou mise à ‎jour de sa page d'accueil. Ce qui est certain, c'est que le profit qu'en tirent les annonceurs dépasse ‎largement celui des bloggeurs. Si ces derniers ne sont pas assez exigeants en permettant cette floraison-‎pollution sur leurs pages, les annonceurs exigent, quant à eux, un seuil d'audience (en nombre de visiteurs ‎par mois), souvent très difficile à atteindre, pour que leurs bloggeurs-partenaires puissent "gagner" les ‎quelques miettes du gâteau. ‎
C'est à prendre ou à laisser.‎
Les bloggeurs nantis, peuvent bien s'en passer. D'autres aimeraient bien en tirer le maximum pour couvrir ‎au moins les frais du blogging avec tous les accessoires qui entourent ce dernier. D'autres encore, aspirent ‎peut-être, à en récolter des cagnottes... Pourquoi pas ? En tous cas ce n'est pas mon cas. Non pas par ‎pudeur ou pour faire la petite bouche, mais tout simplement par incompétence en matière de marketing, ‎activité qui par ailleurs, n'a jamais été ni ma tasse de thé ni ma danseuse. Toutefois je n'hésiterais pas à ‎jouer le jeu qui risque de ne pas en valoir la chandelle. Mais je n'ai pas tout de même l'intention de ‎transformer ma page en un vulgaire panneau publicitaire. Encore faudrait-il en trouver d'abord les ‎moyens, c'est-à-dire les annonceurs qui accepteraient un blog comme le mien pour un support publicitaire ‎le mieux approprié.‎
En fait, ce qui m'a mis l'eau à la bouche, c'est cette trouvaille qui date de peu. Il ne s'agit pas d'une ‎inadéquate insertion textuelle ou graphique dans sa page d'accueil, mais plutôt d'un texte que le bloggeur ‎accepte à son gré à rédiger librement autour d'un produit (matériel ou intellectuel) fourni par l'annonceur ‎‎(fabricant, constructeur, fournisseur, éditeur, décideur…etc.) non pas que pour le vanter mais aussi pour ‎le décrier s'il le faut. Et dans les deux cas, c'est à l'annonceur de payer la prestation du bloggeur. Le ‎payement de celle-ci est assuré par un intermédiaire qui est, en l'occurrence, ReviewMe, l'entreprise qui ‎se charge d'assurer la contrepartie financière en faveur du bloggeur tout en gardant pour elle sa part ‎‎(50%). ‎
Certes, ReviewMe n'est pas la seule sur la place publique qui propose aux auteurs de blogs et de sites ‎web, cette offre qui porte le slogan "Write for cash". Mais elle est la première à ne pas la limiter à la ‎blogosphère anglophone. Cette opportunité concerne dorénavant la blogosphère dans toutes les langues.‎
En guise de reconnaissance, ReviewMe récompense par une très symbolique (pour ne pas dire modique) ‎somme d'argent, tout nouveau affilié qui consacre dans son blog ou site, une note (billet) parlant de cette ‎prestation. C'est ainsi le cas de la présente note (à moins que je ne sois dupe). Seule l'honnêteté du ‎bloggeur et non pas son engagement envers quiconque, qui garantirait la transparence de signaler à ses ‎visiteurs le côté lucratif d'une note. Cette première règle devrait s'appliquer quasi automatiquement à ‎toute autre note réservée à l'évaluation, même négative, de n'importe quel produit proposé au bloggeur.‎
‎"Dérive intellectuelle", disent certains bloggeurs puritains, "perte de l'impartialité des bloggeurs", disent ‎d'autres très alertes face à ce qu'ils nomment de la "pub déguisée"… Mais au fond, que font les autres ‎médias (presse écrite, radios, chaines TV) sinon la même chose pour assurer leur survie ? Quel mal y a-t-‎il dans une pub sur une marque de savon insérée à côté d'un filet écrit sur le "gai savoir" par exemple ? ‎Depuis toujours, coexistent ce qui est à César et ce qui est à Dieu... il n'y a pas de raison pour en faire une ‎omelette, et même celle-ci ne se fait pas sans casser des œufs... ‎
La liberté d'un bloggeur tient aussi de son autonomie donc de son indépendance face à toute contrainte ‎abusive d'ordre aussi bien moral que matériel. Cette manne internautique qui pour un bloggeur, pourrait ‎être une source de petites gouttes qui feraient un jour des petits ruisseaux, promet de devenir la soupe ‎primordiale d'une nouvelle vie de bloggeurs libres et non pas la soupe aux larmes des moralisateurs ‎larmoyants... et puis enfin c'est la soupe qui fait le soldat, n'est-ce pas ?‎
RAFRAFI

20:25 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |

lundi, 20 novembre 2006

Au féminin présidentiel

medium_segolene-france.2.jpgDepuis Jeanne d’Arc, la France n'avait pas connu une figure féminine aussi emblématique que cette Pucelle ‎d’Orléans. Même la Révolution, ô combien humaniste ! n'avait pas aidé non plus à en produire.‎
Au contraire, on a plutôt l'impression que le rôle politique de la femme française avait sciemment été réduit à celui ‎de Marie-Antoinette ou juste symboliquement à celui de Marianne, la mère-patrie. Même Marie de Gournay ‎(1565 - 1645), féministe avant l’heure, a dû attendre presque quatre ‎siècles pour être enfin reconnue par les mouvements féministes de la fin du XXe siècle. À ce propos, en tant que ‎fumeur (hélas!) et fétichiste, je conservais une boite d'allumette vide des années 80 à l'effigie de Marie de Gournay, ‎sur laquelle on peut lire une citation très significative (cliquer sur la photo) de cette théoricienne féministe. ‎

medium_de_Gournay-2.jpg

C'est la raison pour laquelle, peut-être, cette France républicaine, traditionnellement jacobine, donc, quelque part ‎patriarcale voire phallocrate, aurait mis plus de temps par rapport à ses voisins (anglo-saxons et germaniques ‎notamment) pour féminiser davantage la vie politique. ‎
À travers l'image-stéréotype d'un pays de modes, de parfums, de muses, c'était plutôt l'image de Brigitte Bardot et ‎de Coco Chanel qui prévalait. Et non pas celle de la très libérale Simone Veil qui a présidé le Parlement européen ‎de 1979 à 1982, ni d'Édith Cresson, la seule femme à avoir accédé au poste de Premier ministre de la France, ni de ‎l'ex-présidentiable Martine Aubry, ni de l'éternelle opposante marxiste Arlette Laguiller, ni du leader écologique ‎Dominique Voynet ni encore de la future "femme de fer" possible, Michèle Alliot-Marie, l'actuelle ministre de la ‎défense.‎
medium_marianne.jpg

Ainsi peut-on dire que l'énarque Ségolène Royal plébiscitée par les socialistes de son parti (le PS) comme candidate ‎à la présidentielle de 2007, incarne déjà la Jeanne d’Arc politique dans cette bataille électorale face aux dinosaures ‎masculins de tout poil. ‎
Je n'ai pas l'intention ni de faire des pronostics favorables ni d'adresser des louanges à cette dame qui incarne, dit- ‎on, "une nouvelle manière de faire de la politique". Étant un peu tôt, je me contente seulement de noter cette ‎féminisation des plus hauts postes de responsabilité politique qui avait déjà commencé 45 ans auparavant et ‎continue encore dans des pays d'Orient et d'Extrême-Orient (dont musulmans). Beaucoup d'entre nous connaissent, ‎l'indienne Indira Gandhi, la pakistanaise Benazir Bhutto, la turque Tansu Çiller, les deux philippines : Cory Aquino ‎et l'actuelle Gloria Macapagal Arroyo, la Bangladeshi Khaleda Zia, l'indonésienne Megawati Setiawati ‎Sukarnoputri, la sri lankaise Sirimavo Bandaranaike qui, quant à elle, fut (en 1959) la première femme de l'histoire ‎contemporaine à occuper le poste de Premier ministre dans un pays… ‎
medium_Benazir.jpg

Ce doux tsunami a tardé un peu avant de balayer le monde occidental. Ce n'est que durant les trois dernières ‎décennies que l'on a commencé à voir des femmes arriver au plus haut rang du pouvoir : d'abord en Islande ensuite ‎en Grande Bretagne, à la République d'Irlande, en Allemagne, à la Nouvelle-Zélande, au Chili, en Finlande, puis ‎ailleurs au Mozambique, au Libéria et à la Jamaïque… ‎
Pour revenir en France, je dirais qu'en cas de victoire "Royal" aux présidentielles, le fait que Ségo soit une femme ‎sera pour quelque chose si l'on croit le sondage d'Ipsos. Selon ce dernier, on apprend qu'à la question "Qu'est-ce qui ‎vous attire le plus dans la candidature de Ségolène Royal", 37% des sondés répondent "c'est une femme", tandis que ‎‎21% estiment qu'elle "incarne le renouveau de la gauche" et 18% qu'elle est "la seule capable de battre Nicolas ‎Sarkozy au deuxième tour". Chez les sympathisants socialistes, les réponses arrivent dans le même ordre, 41% ‎d'entre eux répondant que c'est d'abord parce qu'elle est une femme, 33% qu'elle incarne le renouveau de la gauche ‎et 30% qu'elle est la seule capable de battre M. Sarkozy.‎
‎« Je suis une femme et ça se voit » disait-elle en guise de réaction à plusieurs critiques masculines plus ou moins ‎misogynes. Pour ajouter une toute dernière touche à ce portrait inachevée de la future Marianne socialiste, je cite ‎l'ex-gauchiste franco-allemand, Daniel Cohn-Bendit, co-président des Verts au Parlement européen, affirmant que ‎‎"Ségolène Royal fait peur à Nicolas Sarkozy", car face à elle, le président de l'UMP paraîtra "aussi ringard que ‎beaucoup d'éléphants" du PS. Selon lui, Ségolène Royal incarne "une nouvelle manière de faire de la politique", et ‎d'ajouter "elle prend des risques". À mes yeux ce risque, risquerait d'être plus équilibré si en face d'elle se levait non ‎pas un Sarkozy en coq mais une Alliot-Marie en Marianne de fer.‎

RAFRAFI

15:40 Publié dans Politis | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | |

jeudi, 09 novembre 2006

Beit Hanoun

medium_gaza_girl2006.jpgJe ne connais pas le prénom de cette petite fille dont l'image ci-contre. ‎Par contre je sais bien qu'elle est palestinienne et surtout qu'elle est ‎encore une enfant. Elle n'a pas l'air de comprendre ce qui lui arrive ni ‎pourquoi ni comment. Mais viendra le jour où elle saura qu'il s'agissait ‎encore d'un massacre israélien et qu'elle s'en est tirée vivante in ‎extremis, légèrement blessée, or que ses deux parents et bien d'autres ‎enfants, frères, sœurs et voisins, ont été écrasés, déchiquetés sous les ‎obus de l'artillerie israélienne. ‎
Que peuvent faire des corps si petits si fragiles si impuissants et par-‎dessus le marché, en plein sommeil, devant cette intrusion violente et ‎aveugle d'une armée surarmée jusqu'aux dents qui tire sur tout ce qui ‎bouge et ce qui ne bouge pas pour qu'il ne bouge plus ?!‎
Face à cette atrocité je n'ai ni de rhétorique à développer ‎ni de verbiage spécieux à étaler. Je dirais tout ‎simplement : Pourvu qu'on n'oublie pas.‎
RAFRAFI

Visitez :
- Chroniques de Palestine, le blog d'Anne P. France
- Pour la paix en Palestine
- la-paix.org/Palestine

20:05 Publié dans Politis | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |

mardi, 07 novembre 2006

Soucis de terroir natal

medium_Satellite_image_of_Tunisia_in_August_2001.2.jpgExceptionnellement, j'introduis ci-après une note écrite dans ma langue maternelle, l'arabe. La raison est ‎simple, cette note parle d'une date, celle d'aujourd'hui, qui célèbre le 19ème anniversaire du "Changement du ‎‎7 novembre 1987" en Tunisie, mon pays d'origine. La teneur de cette note intéresse tout particulièrement un ‎lectorat autochtone dont certains lecteurs sont exclusivement arabophones.‎ ‏--------‏

 

 

 

 

التغيير: لماذا،كيف وإلى متى؟
 
سألني أحدهم ذات يوم من أيام العهد البورقيبي: هل أنت معارض؟ فأجبته: نعم أنا معارض بالثّلاث. ‏فقال: كيف ذلك؟ قلت: أنا معارض للنظام ومعارض للمعارضة ومعارض للشّعب. فردّ مستغربا: ‏للشّعب؟ فقلت: ولم لا؟ مادام هذا الشعب مازال متخلفا على كذا صعيد، فكيف لا أعارضه؟ فتلاشى ‏استغرابُ محدثي قليلا قبل أن يُجدِّدَ السؤال قائلا: طيّب، وكيف أنت معارض للمعارضة؟ فقلت: لأن ‏خطابها خطاب سلطة ولو مُؤجلة، خطاب إطلاقي أو إقصائي...‏ هذا الحوار أسوقهُ لتوضيح مبدأ كنتُ وما زلت حريصا على إتباعه لكي أحقق كمبدع ومثقف حر، ‏نوعا من الاستقلالية الايجابية تجاه المؤسسة السياسية –الرسمية منها والمعارضة- ولكن دون انقطاع ‏أو قطيعة، وأيضاً استقلالية إيجابية تجاه نبض الشارع ولكن دون تعال أو تجاهل. ‏ اليوم، وتونس تبدأ عامها العشرين بعد السابع من نوفمبر 1987، أجدني أقف لأقرأ تفاعلي مع هذه ‏التجربة التي كنت فيها قريبا-بعيدا، يراني فيها بعضهم منتميا ويراني آخرون معارضا. منتميا لأني ‏لم يسبق أن انخرطت في حركة معارضة –سلمية كانت أو عُنْفِية- ومعارضا لأني لم أحمل يوما ‏بطاقة التجمع الدستوري الديمقراطي (الحزب الحاكم). لا أنوي الانخراط هنا في عملية مسح تاريخي ‏لمسيرة النظام الحالي ولا لمساري الشخصي على مدي نحو 20 سنة خلت. لكن سأكتفي بالتوقف ‏قليلا عند محطات ثلاثة اعتبرها مفاصل أساسية في تقاطع مسيرتي بالمسار العام.‏
محطات
‏ المحطة الأولى كانت حماسية وواعدة. حيث ما أن تم الإعلان عن عزل الرئيس الأسبق الحبيب ‏بورقيبة وبداية ما سمي بالعهد الجديد تحت شعار التغيير، حتى تنفست الصعداء مع غالبية مثقفي ‏أبناء جيلي الذين عانوا معي طويلا من وطأة الخطاب البورقيبي الأبوي الزجري، ومن مضايقاته ‏الأمنية الغُفلى تجاه المثقفين. وعلى مدى العامين الأولين لم أرَ، لا في باريس ولا أثناء تواجدي ‏المتواتر في تونس مَنْ استهجن هذا التغيير وأقصد هنا مِن أفراد النخبة المُثقفة غير البورقيبية، وليس ‏من نخبة النظام البورقيبي التي سايرت التغيير تماشيا مع صانع هذا التغيير أي الرئيس بن على الذي ‏كان هو نفسه على رأس حكومة النظام السابق، بل والابن البار الذي استلم المشعل من أبيه الروحي ‏من غير أية مواجهة دموية مع أي كان. هذه المحطة الأولى التي عايشتها كغيري من المثقفين، ‏شهدت بُعْدا مهنيا في تفاعلي معها وكان ذلك عبر العمل كمراسل سياسي من باريس لصحيفة الحرية ‏‏(لسان التجمع الحاكم) لمدة أشهر قليلة انتهت باستقالتي منها احتجاجا على تدخلات أحد المسؤولين ‏المخضرمين بشكل تسلطي وفَجّ في عملي كمراسل صحفي له تجربة على المستوى العربي ‏والأوروبي كافية لكي يعمل بحرية مسؤولة دون وصاية أو توجيه. هذا الأمر جعلني ألاحظ بأن ‏العقلية السائدة رسميا لم تتغير حتى ولو كان الشعار هو التغيير.. طبعا كان ذلك أحد المؤشرات وثمة ‏غيرها مما ليست شرطا ذات مساس مباشر معي.. لكن كلها كانت تشير إلى عائق أساسي كان ‏ملازما لتجربة وطنية جديدة نادت بالتغيير وهي معتمدة على بعض أناس لا حاجة لهم به بل ومنهم ‏من قاوموه حفاظا على مكاسبهم السابقة..‏ ابتعادي دام نحو خمس سنوات تفرغت أثناءها لمعايشة الحدث العربي (حرب الخليج الثانية) ‏وتداعياته الأوروبية بشكل خاص.. إلى أن استرجعت في أواسط التسعينات (القرن الماضي) خيط ‏التواصل مع تونس ولكن عبر الثقافة هذه المرة. وكانت تلك هي المحطة الثانية. إذ ما أن لبيت دعوة ‏لحضور ندوة عقدها فرع اتحاد الكتاب التونسيين في مقر التجمع في باريس حتى فوجئت بتنوع ‏الحضور من حيث الانتماءات والتوجهات بل وحتى إدارة فرع الاتحاد كانت تضم أعضاء من أغلب ‏التيارات (عدى الإسلاميين) ومن أسماء ذات سمعة عربية وأوروبية..وباقتراح البعض وبإلحاح ‏البعض الآخر، انضممت ككاتب وشاعر، ولأول مرة في حياتي، إلى اتحاد الكتاب التونسيين - فرع ‏أوروبا ومنه إلى "اللجنة الثقافية التونسية" في باريس.. وبذلك شاركت في بعض التظاهرات الثقافية ‏في كل من باريس وتونس.. ثم سرعان ما بدأت المفارقات تتضخم خاصة عندما تم اختياري رئيسا ‏لفرع الاتحاد وأيضاً للجنة الثقافية.. ولأن التفاصيل المثيرة كثيرة قد تحتاج لوحدها توثيقا أخرَ ‏وتوقيتا آخر، اكتفي بالقول أني سرعان ما انسلخت عن اللجنة الثقافية بسبب تدخل فرع التجمع في ‏باريس على نحو تسلطي وفرض أشخاص من الجالية اليهودية التونسية المقيمة في فرنسا ممن لا ‏علاقة لهم بالثقافة كنشاط أو ممارسة.. ومن إحدى نتائج هذا الانسلاخ تحفظ وزارة الثقافة آنذاك في ‏اقتناء نسخ من ديواني الشعري المنشور سنة 1996 في باريس (راجع العمود الأيمن من هذه ‏المدونة) وفق الكمية المقررة رسميا (300 نسخة) وهو حقٌّ لي ككاتب تونسي تمّ هضمُهُ بشكل ‏مقصود. كما انسلخت عن فرع اتحاد الكتاب بسبب سياسة رئاسة الاتحاد في تونس التي كانت تتعامل ‏مع الفرع وكأنه وكالة أسفار مُلْحقة بفرع التجمع في باريس.. ولم ينفع اتحاد كتاب تونسيي أوروبا ‏المستقل الذي أسسته بمعية غالبية أعضاء الفرع المنسلخين هم أيضاً عنه، في استعادة التواصل ‏الثقافي مع تونس. إذ باستثناء تظاهرة يتيمة تمت في باريس بمساعدة مشكورة والحق يقال من "وكالة ‏الاتصال الخارجي" بتونس، لم يتمكن هذا الاتحاد المستقل، من الصمود بسبب انعدام الإمكانيات (وكم ‏دفعت من جيبي الخاص من أجل سير عمل هذا الاتحاد المستقل، بل وسبق أن حصل لي ذلك أيضاً ‏مع الفرع) وأيضاً بسبب مناورات رئاسة الاتحاد في تونس آنذاك التي اعتبرت الاتحاد الجديد بمثابة ‏انقلاب أبيض على الاتحاد الأم (المُسّير بعقلية الأب) فاستمالت بعض أعضاء الاتحاد الجديد والنتيجة ‏كانت انفلاش هذا الأخير، الشيء الذي دفعني أيضاً إلى تعليق عضويتي في اتحاد الكتاب في تونس. ‏ورغم ذلك مازال الموقع الالكتروني لهذا الأخير يضع اسمي كرئيس لفرع الاتحاد في أوروبا.‏‎‏‎ ‎ المحطة الثالثة والأخيرة كانت هي أيضاً نسبيا قصيرة (1999-2001). وقد شهدت مسعاي إلى جعل ‏مجال الإعلام أداة تواصل من جديد مع الساحة التونسية. وتجلى ذلك عبر مساهمتي في صحيفة ‏‏"الصريح" التونسية الأسبوعية المستقلة (والتي صارت يومية فيما بعد)، وهنا أثمن دور صاحبها ‏الكاتب والإعلامي الكبير الصديق صالح الحاجة. كما تجلّى عبر إدراج تونس في حلقات برنامج ‏‏"فضاء الأنوار" الثقافي الذي كنت أعده وأقدمه على شاشة قناة "شبكة الأخبار العربية" (إي آن آن) ‏التي تبث من لندن. وأيضاً عبر خدمات إعلامية وفنية خصّصتها لبعض المهرجانات الثقافية ‏وبخاصة مهرجان المحرس الدولي للفنون التشكيلية وأيضاً مهرجان المدينة. وربما كتتويج لهذا ‏التواصل مساهمتي مع بعض الإعلاميين التونسيين في باريس، ومنهم أصحاب إذاعات محلية، في ‏حملة ترشيح بن على لانتخابات الرئاسة سنة 1999. كانت مساهمتي مبنية آنذاك على إقتناعين ‏أساسين: أولا أنها كانت آخر ولاية لابن على قبل أن ينقح الدستور لاحقا وثانيا أنه لم يتبلور بديل ‏معارض ببرنامج سياسي واضح ومغاير وحتى خطابات المرشحين المنافسين لم تكن آنذاك سوى ‏صدى لخطاب مرشح التجمع. والمصدر أولى من صداه.. كنت أراهن أيضاً آنذاك على أن تتسع ‏دائرة التعددية لتشمل تيارات أكثر جذرية وتسفر الولاية الأخيرة لبن على عن تحول حقيقي نحو ‏الديمقراطية التعددية.. لولا ما طرأ من أحداث دولية جسيمة وأولها أحداث 11 سبتمبر مما أعاد خلط ‏الأوراق من جديد، داخليا وخارجيا. وكي أنهي معطيات هذه المحطة الثالثة أقول إنها انتهت أيضاً ‏بشيء من الإحباط الذي حدث على إثر ضياع 4 حلقات من برنامجي "فضاء الأنوار" كانت وكالة ‏الاتصال الخارجي قد تكفلت بإيصالها إلى قناة (إي آن آن) في لندن ولكنها لم تصل. وقد كانت ثمرة ‏جهد تواصل بضعة أشهر وشمل نشاط لشخصيات فلسطينية فنية كانت في زيارة لتونس.‏ ‏
مكاسب
‏ المغزى من استعراض هذه المحطات هو محاولة لتبيان موقعي كمثقف تونسي اختار العيش في ‏الهجرة لا لكي ينفصل عن منبعه كليا بل للتفاعل معه بهدف إثرائه بأقصى ما يمكن من الاستقلالية ‏الإيجابية.. وربما استعمالي لهذه المدونة لنشر هذا الموقف، إنما يأتي كتحقيق فعلي لهذه الاستقلالية، ‏دون الحاجة للجوء لأي جهة إعلامية قد أُحْسَبُ عليها أو قد تتحفظ على بعض ما أقوله.. ومن هنا ‏أجدني أتحمل وحديَ وبكل حرية مسؤولية ما أقول..‏ في الواقع ومنذ بداية السبعينات عودت نفسي وأنا شاب، على اعتناق القضايا التي تتجاوز حدود ‏واقعي المباشر، وبالتالي انطبع الخطاب البورقيبي في ذهني وكأنه خطاب عائلي وأحيانا بروفينسيالي ‏وفي أحسن الأحوال دولي، ولم أكن أشعر قط أنه يترجم إحساسي العميق بهويتي العربية-الإسلامية، ‏مع أن بورقيبة كان في الستينيات هو الذي زكّى التجربة الجزئية في تعريب التعليم (أدبيا وعلميا) ‏وكنت أنا أحد المنتفعين من هذه التجربة وكان الأستاذ راشد الغنوشي (زعيم حركة النهضة حاليا) ‏أحد من درَّسَنِي الفلسفة الإسلامية في فترة (الستينيات) كان النظام البورقيبي يناصر فيها قضية السيد ‏قطب ضد جمال عبد الناصر. لا أنوي الاستفاضة هنا في سرد وقائع نظام بورقيبة، وهي معروفة، ‏وإنما فقط لكي أصل إلى ما وجدته ايجابيا في مسار تجربة السابع من نوفمبر. ومن ذلك على سبيل ‏المثال وليس الحصر، إعادة عقارب الساعة التونسية إلى زمنها العربي-الإسلامي: إعادة فتح جامعة ‏الزيتونة (بعد أن أغلقها بورقيبة)، تكريس الطابع التراثي في مجال الإعمار، تعريب متنامي لإدارة ‏الكثير من القطاعات الحيوية، تكثيف العلاقات الثقافية مع العالم العربي، عدم الانخراط في سياسة ‏المحاور العربية (كما فعل بورقيبة سابقا) وأبرز مثال على ذلك موقف بن على من حرب الخليج ‏الثانية.. وعلى صعيد شخصي استطيع أن أجزم بأني، وعلى عكس ما عشته في ظل نظام بورقيبة، ‏لم أتعرض في كل زياراتي لتونس، لأي مضايقات من أي نوع كانت حتى لما كنت في أوج خلافاتي ‏مع بعض من جاء من تونس إلى باريس ليمثل التجمع أو الإدارة التونسية وهو يتخيّل أنه على مثقفي ‏تونس (القلائل في باريس) أن يهرعوا إليه بدل أن يأتي هو إليهم وفق مُهمّته التي يتقاضى عليها ‏أجراً من أموال دافعي الضرائب في تونس. بالمناسبة، وتأكيدا لما سبق لي أن ذكرته في البداية، ‏هناك أيضاً من المعارضين من له نفس العقلية، إذ كيف يعمد أحدهم إلى تأسيس تجمع أو حزب في ‏المهجر ولا يسعى للاتصال مع مثقفي بلده على الأقل للاستفادة من آرائهم حتى ولو كانت مغايرة، ‏خاصة حين يختار كلمة تجمع لاسم تنظيمه.. فمن يريد أن يجمعَ إذن؟ طبعا لا يكفي ما سُقْته قبل قليل لأن يكون صكَّ اعتراف بسياسة نظام في ظل وضع يتداخل فيه ‏المحلي بالإقليمي والإقليمي بالدولي.. كما أن السلبيات التي يمكن أن أسوقها لا تُبرر هي الأخرى ‏وضع النظام برمّته وعلى مدى نحو 20 عاما من الحكم في دائرة اللاشرعية المطلقة. وتكفي عبارة ‏‏"كما كنتم يولى عليكم" لكي لا يفصل الواحد منا نظاما عن كوادره الأصغر وعن قاعدته وعن باقي ‏أفراد الرعية المنسحبة أو المسحوبة من ساحة المواطنة وبالتالي من ساحة الرأي العام المؤثر كما ‏هو الحال في البلاد العربية.. ومع هذا ورغم عدم معايشتي المستمرة لسياسة النظام لا من داخله ولا ‏من داخل البلاد، ورغم اقتناعي بأن ما من بلد عربي يمكن أن يتميز بأي شيء في سياق عربي بائس ‏وسياق دولي مضطرب، فإن لديَّ، في هذا اليوم الذي تدخل فيه تونس "التغيير" بداية عامها العشرين، ‏كثيرا من التساؤلات والانشغالات، ومن ذلك مثلا: هل هناك تغيير يدوم عشرين سنة؟ ألا تتعارض ‏الديمومة مع التغيير؟ ألم يأت السابع من نوفمبر لكي يلغي أساسا "التأبيد" البورقيبي؟ لكن ما دامت ‏زمنية أعمار الشعوب قد تبرر ما يمكن أن يبدو طويلا في عمر الفرد، فيجدر طرح أسئلة من نوع ‏آخر تتناول صلب التجربة في شموليتها.. ومن ثم طرح البدائل استنادا إلى مكاسب يجب عدم ‏التفريط فيه ومكاسب أخرى يجب تحقيقها. وهذا مسعى على قوى سياسية أن تطرحه إذا فكرت في ‏طرح نفسها كبديل.. أما دوري كمثقف يهتم بالسياسة (في مقابل السياسي الذي يهتم بالثقافة) فقد ‏يقتصر على نقد بعض الظواهر التي تبدو ذات دلالة أو إجراءات ذات أهداف محددة.. مع استبعاد ما ‏يحلو لبعض المعارضين المهووسين والغاضبين الهامسين ترديده في كل مناسبة حول بعض تفاصيل ‏‏"حياة الرئيس الشخصية" أو "دور عائلته في اقتصاد البلد" وهي في ظل غياب ما يكفي من الشفافية ‏اهتمامات مستندة على الإشاعة أكثر منها على شيء آخر، فضلا عن كونها لا تؤخر أو تقدم في ‏شيء، مثلها مثل إطلاق الشتائم الأخلاقية.‏ ‏
من النشرة إلى النهضة
‏ حين أشاهد من موقعي خارج تونس النشرة الجوية على شاشة قناة سبعة وأرى كيف تبدو البلاد ‏التونسية خضراء أكثر من حقيقتها الطبيعية عبر خريطة القمر الصناعي أتساءل من هو المسؤول ‏العبقري الذي يستبله القاصي والداني، الكبير والصغير ويعمد إلى تخضير الخريطة وفق ما يمليه ‏عليه النفاق والادعاء الكاذب؟ هل هكذا يتم نشر صورة تونس عبر فضائية دولية على من باتت ‏خريطة العالم في متناولهم مباشرة وبالتفصيل الدقيق على شاشات حواسيبهم. ألا يشكك هذا التزويق ‏في مصداقية الإعلام الرسمي فيشمل تزويق حقائق أخرى؟ وحين أفتح موقع التلفزة التونسية ‏الالكتروني وأجد أن الفرنسية هي اللغة الوحيدة لعرض برامج القناة أتساءل من هو العبقري الآخر ‏الذي اختار لغة (أي الفرنسية) ترتيبها السابع في شبكة الانترنيت على لغة (أي العربية) ترتيبها ‏الخامس؟ أين ذهب التعريب؟ وهل ما زال هناك في دوائر الإعلام الرسمية من يحن للمقيم العام ‏الفرنسي؟ وما ألمانع من تعدد اللغات، بما في ذلك الفرنسية، في هذا الموقع الخدماتي؟ حتى فرنسا ‏نفسها اضطرت إلى إصدار قانون (قانون توبون) يمنع استعمال لغات أجنبية على واجهات المحلات..‏ وبالاقتراب أكثر من الساحة التونسية التي لم انقطع عن زيارتها.. أجدني ألْصَقَ بهموم أكثر خطورة ‏وذات علاقة بواقع الأمن الاجتماعي المتفاقم عكْسا مع الأمن السياسي.. حين أعلم أن أربع صبايا ‏فقط من عائلة واحدة التي هي عائلتي، تعرضت كل واحدة منهن على حدا في وضح النهار إلى ‏عملية سلب تحت تهديد سلاح أبيض من طرف قطاع طريق، ثم اكتشف فيما بعد، وبفضولي ‏الصحفي أن هذه الظاهرة باتت شائعة وشبه منظمة بل وكثيرا ما تتم بالتواطؤ مع بعض أعوان الأمن ‏الجشعين، إلى حد أنها تحولت في حالات أخرى إلى عمليات هجوم جماعي بما يشبه السيوف على ‏راكبي وسائل نقل عمومي أو على أناس في تجمعات أفراح الزفاف. حين أعلم ذلك أقول: صحيح أن ‏تونس تفادت بقبضة أمنية حديدية انزلاق شارعها نحو عنف سياسي إسلامي مسلح على الطريقة ‏الجزائرية، لكن ماذا عن هذا العنف الاجتماعي الذي تحول إلى آفة لا تقل خطورة عن العنف ‏الآخر.. وحين أسمع من مسؤول أمني صغير أن استجابة تونس لمطالب منظمات حقوق الإنسان ‏الدولية حتم عليها التعامل برفق مع الموقوفين (المفترض السياسيين منهم) وكان الحديث حول قاطع ‏طريق جيء به مدمي الوجه والأطراف على أيدي من مسكوه، فتم إطلاق سراحه وتوقيف هؤلاء ‏بدلا عنه.. أقول تونس "الآمنة" إلى أين تسير؟ أليس أجدى بأعوان الأمن التركيز على قُطّاع الطرق ‏بدل ملاحقة فتيات متحجبات لأسباب لا علاقة لها في رأيي بالطائفية وإنما بدوافع إيمانية صادقة أو ‏بدوافع أخلاقية من أجل الزواج أو كتعويض رمزي عن تعبير سياسي مصادَر مدنياً..‏ هذا الموضوع يقودني رأسا إلى ما تضمنه خطاب الرئيس بن على قبل 3 أيام والذي أكد فيه على ‏ضرورة الحوار بين الحضارات والثقافات والذي يراه "خير درع للحفاظ على الثراء الإنساني ‏ولتعزيز القيم المشتركة وحمايتها" لأتساءل ما ألمانع إذن في فتح مثل هذا الحوار أيضاً بين مختلف ‏التيارات الفكرية والسياسية والعقائدية داخل البلد الواحد.. وأن تنخرط تونس على مدى سنة التغيير ‏العشرينية القادمة في عملية مصالحة واسعة وهادئة مع كل من يُبدي استعدادا لذاك من مختلف القوى ‏السياسية غير المعترف بها ومن ضمنها حركة النهضة التي في اعتقادي لا يمكن تصنيفها ضمن ‏حركات العنف المسلح على الأقل على ضوء مواقف وتصريحات زعيمها راشد الغنوشي والتزامه ‏بقوانين بريطانيا التي تحتضنه. وللتوضيح أقول أن حديثي عن الغنوشي لا يعني بأية حال قيام أي ‏علاقة بيني وبينه عدى تلك التي أشرت إليها أعلاه وآخر عهدي به كان في إطار عملي الصحفي بعد ‏أن أفرج عنه الرئيس بورقيبة مع الحبيب عاشور في سنة 1981. وهذا لا يعني طبعا أني أتحاشى ‏ملاقاته خوفا من أي كان، بل ورغم اختلافي العقائدي معه فهو يحظى من قبلي بما يستحق من ‏الاحترام الشديد الذي لا يمكن أن يُحظى به قاطع طريق تونسي أو قاطع طريق دولي متنكرا في دور ‏وزير خارجية إسرائيلي.. وعلى ذكر هذا الأخير، أقول خاتما هذا التداعي المؤلم-المريح، إنّي آمل ‏أن تكون السنة العشرينية للتحول سنة قطع الطريق أمام حُجّاج إسرائيل لكنيسة الغريبة في جزيرة ‏جربة إلى أن يتم حل قضية القدس وأن تبقى فقط مفتوحة لسكان تونس من اليهود.. وأن من يرغب ‏من يهود إسرائيل من أصل تونسي في زيارة تونس أن يأتيها ليعيش فيها وألا يعود البتة إلى أرض ‏إسرائيل التي هي بالأساس أرض فلسطينيين مشردين في الشتات.‏
محمد الرفرافي
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‏تحديث: بعد ساعات قليلة من نشر هذه التدوينة، وصلني خبر إطلاق سراح نحو أكثر من 50 شخص من قياديي وأعضاء حركة النهضة ‏التونسية، بعد قضاءهم مُدَدَا طويلة في السجن وصل بعضها إلى أكثر من 15 سنة. ولا يسعني هنا إلاّ أن أثمن عاليا هذه المبادرة التي تُبشر ‏بما دعوت إلى تحقيقه في هذه التدوينة في خصوص المصالحة الشاملة.‏

RAFRAFI

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